Faut-il ouvrir les frontières? / Catherine Wihtol de Wenden
Type : LivreGenre : Auteur: Auteur, Wihtol de Wenden, Catherine, 1950-....Editeur : Paris : Presses de Sciences Po , 2013Collection : La Bibliothèque du CitoyenDescription matérielle : 1 vol. (98 p.)ISBN : 9782724614800 ; 978-2-7246-1480-0.Résumé : Alors que la mobilité est reconnue comme un facteur essentiel de développement humain, les deux tiers des habitants de la planète ne peuvent circuler librement. Quant aux pays traditionnels d'immigration, ils ont fermé leurs portes, si ce n'est bâti des murs ou installé des camps de rétention. Les effets pervers de la fermeture des frontières sont pourtant légion. Aux victimes, aux sans-papiers et aux sans-droits, s'ajoutent les camps de réfugiés, l'économie maffieuse du passage, les déficits économiques et démographiques liés à l'absence de mobilité, sans parler des coûts exorbitants des politiques de fermeture et d'expulsion. - Présentation éditeur Face à ces paradoxes, ne vaudrait-il pas mieux inverser la logique ? Considérer que la liberté de circulation des personnes est un droit universel, tout en laissant aux États la possibilité de restreindre l'entrée sur leur territoire ? Un droit de migrer commence à s'énoncer et à faire l'objet de dialogues multilatéraux. Souvent menés en marge des États, ils révèlent les inégalités criantes du régime des frontières en fonction de la provenance et de la destination des migrants. Un plaidoyer pour un droit à la mobilité et pour l'avènement d'une diplomatie internationale des migrations.Note sur les bibliographies et les index présents dans le document : Bibliogr. pp. 95-98.Sujet - Nom commun : frontière | politique migratoire | clandestin | flux migratoire | libre circulation | contrôle aux frontières Dewey : 342.440 82 ; 342.440 82-APlan de classement : : 3 Face à l’État | 3A Politiques d’immigrationType de document | Site actuel | Cote | Statut | Date de retour prévue | Réservations |
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Fonds général | 3A 342.440 82-A WIH (Parcourir l'étagère) | Exclu du prêt |
Bibliogr. pp. 95-98
Alors que la mobilité est reconnue comme un facteur essentiel de développement humain, les deux tiers des habitants de la planète ne peuvent circuler librement. Quant aux pays traditionnels d'immigration, ils ont fermé leurs portes, si ce n'est bâti des murs ou installé des camps de rétention. Les effets pervers de la fermeture des frontières sont pourtant légion. Aux victimes, aux sans-papiers et aux sans-droits, s'ajoutent les camps de réfugiés, l'économie maffieuse du passage, les déficits économiques et démographiques liés à l'absence de mobilité, sans parler des coûts exorbitants des politiques de fermeture et d'expulsion. - Présentation éditeur
Face à ces paradoxes, ne vaudrait-il pas mieux inverser la logique ? Considérer que la liberté de circulation des personnes est un droit universel, tout en laissant aux États la possibilité de restreindre l'entrée sur leur territoire ?
Un droit de migrer commence à s'énoncer et à faire l'objet de dialogues multilatéraux. Souvent menés en marge des États, ils révèlent les inégalités criantes du régime des frontières en fonction de la provenance et de la destination des migrants.
Un plaidoyer pour un droit à la mobilité et pour l'avènement d'une diplomatie internationale des migrations.